Nous venons de prendre connaissance des déclarations scandaleuses du patron de la CCI de MARSEILLE PROVENCE qui a son tour, annonce notre mort.
Lors d’un déjeuner avec la presse (il faut bien se mettre en jambes…….pendant que les travailleurs luttent !!!) M. PFISTER s’est exprimé sur le dossier « FRALIB » considérant que celui-ci était : « plié depuis longtemps ». Dans la bouche de celui qui se devrait de défendre l’économie marseillaise, c’est à la fois scandaleux et condamnable.
Faut-il lui rappeler que son ami Renaud MUSELIER, aux universités d’été de l’UMP en août 2011 à MARSEILLE, avait tenu des propos similaires.
On connait aujourd’hui le résultat en ce qui nous concerne. Pour des morts, nous nous portons plutôt bien…
S’il faisait un tour à Gémenos, il s’en rendrait compte.
Par contre, son ami MUSELIER a pris une belle raclée aux dernières élections face à Madame Marie-Arlette CARLOTTI et aux forces populaires et de gauche qui nous soutiennent depuis le début de notre lutte et portent avec nous l’exigence de la mise en œuvre de notre projet alternatif.
A l’évidence, la sortie médiatique de M.PFISTER exprime sa rage devant la détermination des salariés qui construisent un dossier solide avec des experts économiques et juridiques compétents.
Son attitude démontre aussi sa fatuité devant un dossier soutenu par les collectivités territoriales et nombre d’acteurs économiques en capacité de maintenir et développer l’emploi industriel dans une région déjà fortement touchée par le chômage.
Lors de la table ronde tenue en Préfecture le 1er juin, nous nous sommes expliqués en sa présence et de façon complètement transparente. Nous avions considéré, à ce moment là, la participation de la CCI inopportune à notre groupe de travail.
Nous avions conclu que notre position n’était pas définitive et que si la CCI montrait un quelconque intérêt pour notre projet dans le cadre d’une démarche constructive (ce qu’elle n’a jamais fait pendant plus de 600 jours de lutte), nous étions tout à fait disposés à reconsidérer notre décision.
Force et de constater que nous avions raison, M. PFISTER Président de la CCI n’a pas l’habitude de se rallier au coté de se qui lutte pour conserver leurs emplois, mais plutôt de soutenir ceux qui les détruisent.
Nous constatons sans surprise, au vu de ses déclarations, une totale méconnaissance de notre dossier et de nos exigences.
Nous devrons donc continuer à nous passer de ses services ; a moins que ses propos ne soient simplement que ceux d’un homme frustré qui n’accepte pas que des travailleurs puissent mettre en doute sa partialité et sa loyauté, et qui n’engageraient donc pas la CCI.
M. PFISTER évoque le reclassement des salariés alors que tout le monde sait que cette démarche ne sert qu’à renflouer les trésoreries de certaines entreprises qui, au mieux, ne créent que des emplois précaires. Ce fut le cas dans le dossier « LUSTUCRU » où une usine performante est devenue une friche industrielle et des dizaines de salariés jetés au chômage.
Peut-être est-ce là le rêve de M. PFISTER s’agissant de FRALIB !
Jouant de perfidie, et citant le dossier « Net-Cacao », il tente une manipulation qui le rend pitoyable et abject. Les salariés n’ont rien à attendre d’un tel personnage !!!
Pour complexe que soit la situation, les salariés de « FRALIB » et l’intersyndicale C.G.T - CFE /CGC ne renonceront d’une aucune façon à leur projet. Nous sommes convaincus que la création d’une S.C.O.P. est possible et que la contribution d’UNILEVER doit être à la hauteur de la catastrophe industrielle et sociale qu’il a provoquée. Ceci d’autant plus que ce groupe - l’un des premiers groupes agroalimentaires dans le monde - a bénéficié de largesses économiques et fiscales de la part des amis politiques de M. PFISTER.
Pour ce qui nous concerne, nous réaffirmons que la dégradation de l’emploi résulte des décisions des patrons qui cassent les acquis sociaux, l’industrie nationale et jettent les travailleurs dans la misère et la précarité pour augmenter leurs profits ; profits déjà scandaleux s’agissant d’UNILEVER.
N’en déplaise à M. PFISTER, nous continuerons à nous battre pour qu’une activité industrielle et des emplois industriels, essentiels pour l’économie marseillaise et régionale, se développent dans l’usine FRALIB de Gémenos.
Pour conclure, nous continuerons à porter avec beaucoup d’exigence notre projet. Nous rencontrerons demain, jeudi 28 juin 2012, à 18h30 à BERCY, à sa demande, le Ministre du Redressement Productif Arnaud MONTEBOURG.
Notre objectif est de mettre en œuvre notre projet approfondi et précisé lors des rencontres du premier groupe de travail mise en place lors de la table ronde du 1er juin 2012.
Nous avons pris connaissance avec satisfaction du courrier adressé aujourd’hui par la Présidente de la Communauté d’Agglomération du Pays d’Aubagne et de l’étoile Mme Magali GIOVANNANGELI au Ministre du Redressement Productif M. Arnaud MONTEBOURG au sujet de notre dossier.
Nous le joignons à ce message.
Encore et toujours :
continuons le Boycott de LIPTON
NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE
Le thé de l’Eléphant est né il y a 120 ans à MARSEILLE,
L’Eléphant est Français en Provence il doit rester.