FRALIB AUX FRALIBIENS
541 jours de lutte pour défendre leur emploi et imposer le maintien de l’activité de production
et de conditionnement de thé et d’infusions sur leur site de Gémenos (13).
541 jours de lutte pour imposer à Unilever qu’il s’engage dans la mise en œuvre de la solution
alternative portée par les salariés et leurs syndicats CGT et CGC qui permet de sauvegarder
l’emploi et l’activité industrielle.
Après l’annulation par les tribunaux de deux procédures d’information-consultation sur son
projet de fermeture du site de Gémenos et la suppression de 182 emplois, le groupe Unilever
et sa société Fralib, en a initié une troisième fin janvier 2012. Une troisième procédure dont
les motifs économiques sont tout aussi injustifiés qu’en septembre 2011 à l’annonce du projet
d’Unilever, dont le PSE est tout aussi inacceptable que les 2 premiers, avec des propositions
de reclassement dans des sites qui subissent eux aussi des restructurations,
une cannibalisation des projets de revitalisation déjà existants, avec un budget ne représentant
que 0,00016 % des bénéfices du groupe…, bref un groupe qui a engrangé plus de 9 milliards d’€ de
profits en 2010 et 2011 et qui persiste dans son mépris des salariés, de la population et du pays.
Les salariés et leurs organisations syndicales ont pris des initiatives multiples et diverses ces
dernières semaines telles que le colloque du 2 février 2012 à l’Assemblée nationale suite à
l’arrêt rendu par la Cour d’appel d’Aix en Provence le 17 novembre 2011, le rassemblement
de lutte du 24 février 2012 à la Bourse du Travail de Paris avec la présence de tous les candidats
de gauche à la Présidentielle, la présence des Fralib dans le carré de tête de la manifestation
du Front de Gauche le 18 mars 2012 à Paris accompagnés de leur Eléphant, symbole de la
marque de leurs produits.
Le soutien sans failles que génère cette lutte parmi les salariés d’autres régions et secteurs
industriels et plus largement auprès de la population démontre la dimension emblématique
de ce conflit, ouvrant des perspectives pour les luttes sur le maintien des emplois et de
l’activité industrielle face à une transnationale, porteur d’avancées en termes de véritables
droits pour les salariés et leurs organisations syndicales leur permettant de combattre
la stratégie de casse de notre industrie nationale en général.
LES FRALIB ONT PLUS QUE JAMAIS BESOIN DE NOTRE SOUTIEN
L’enjeu est plus que jamais d’imposer à Unilever l’examen et la mise en œuvre de la solution
alternative portée par les salariés de Fralib pour le maintien et le développement de
l’activité industrielle de thé et d’infusions et de l’emploi sur le site de Gémenos.
Unilever doit assumer ses responsabilités. Il en a les moyens.
André CHASSAIGNE Olivier LEBERQUIER Jocelyne HACQUEMAND
Député Communiste (63) Secrétaire du syndicat CGT Secrétaire de la FNAF-CGT
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