Nous sommes revenus de l’audience devant la Cour d’Appel d’AIX EN PROVENCE que nous avions saisie afin de faire rétablir l’injustice de la décision du TGI de Marseille du 21 juillet 2011.
Le rassemblement devant le Tribunal a une nouvelle fois, été un grand succès. Cela montre bien l’importance de notre lutte dans la région.
Après les plaidoiries des avocats, pour ceux qui ont pu y assister (notamment les nombreux salariés de Fralib présents), ils ont pu vérifier une nouvelle fois les raisons fondamentales de notre action et de nos demandes.
Notre avocat a plaidé que la décision du juge de fond ne se fondait sur aucun examen sérieux des arguments avancés par les représentants des salariés, tant sur la qualité de l’information justifiant la fermeture de l’usine et les 182 licenciements, que la régularité du PSE.
Il a démontré une nouvelle fois avec brio, qu’Unilever n’a pas respecté les obligations légales aux termes de la procédure de consultation du CE, que Unilever n’a pas communiqué - comme l’avait indiqué le juge aux termes de son ordonnance rendue le 4 février dernier - l’ensemble des documents et informations permettant au Comité d’Entreprise de donner un avis sur le projet de la direction.
Il a démontré précisément, preuves à l’appui, notamment sur le reclassement et sur les moyens dont dispose le groupe Unilever, que le Plan de Sauvegarde de l’emploi n’était pas régulier et qu’il n’était pas conforme aux dispositions du code du travail.
La direction de Fralib et celle d’Unilever présentes dans la salle avec 10 gardes du corps (Hollywood), s’est contentée comme d’habitude d’affirmer qu’elle avait communiqué aux élus tous les documents et informations pour la compréhension du projet.
Fralib et Unilever continuent dans le mensonge et la déloyauté affichée depuis l’annonce de la fermeture de l’usine ; ils continuent à se moquer des salariés, de leurs représentants et de la justice.
La décision sera rendue le 17 novembre 2011
La direction toujours dans sa logique de provocation, assigne une nouvelle fois vendredi 21 octobre devant le TGI de Marseille 26 salariés en lutte.
Au lieu de discuter des conditions de cession aux salariés de ce qui est notre patrimoine collectif « la marque Eléphant », elle préfère nous traîner de tribunaux en tribunaux !
Nous appelons une nouvelle fois à un large rassemblement
devant le Tribunal de Grande Instance de Marseille à partir de 8h15.
Nous ne lâchons rien et nous continuons à lutter toujours avec la même détermination et la même volonté : contre la fermeture de l’usine, pour le maintien de l’emploi et la poursuite de l’activité.
ENCORE ET TOUJOURS :
CONTINUONS LE BOYCOTT DE LIPTON
NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE
Le thé de l’Eléphant est né il y a 119 ans à MARSEILLE,
L’Eléphant est Français en Provence il va rester.